Synthèse
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Synthèse

Mathieu Molé. Etienne Pierre Adrien Gois
Mathieu Molé.
Musée du Louvre.

Sculpteur français (né à Paris le 31 janvier 1731, décédé à Paris le 3 février 1816), fils d’un greffier, Etienne Pierre Adrien Gois travaille d’abord dans le bureau d’un procureur.

Il n’y reste pas longtemps et suit sa voie dans l’art et la sculpture.

Etienne Gois se forme d’abord auprès du peintre Etienne Jeaurat et suit ensuite l’enseignement de Michel Ange Slodtz.

Il rentre, sur concours, à l’Ecole du Louvre et remporte le Prix de Rome en 1757, avec Tobie faisant ensevelir les morts.

Après son passage à l’Ecole royale des élèves protégés, il part à l’Académie de France à Rome, en 1761.

De retour à Paris, il est agréé à l’Académie, en 1765.

Il participe à son premier Salon en 1767 (Aristée désespérée de la perte de ses abeilles).

Il travaille pour le Palais de Justice (La Justice), pour l’Hôtel de la Monnaie (La Fidélité et l’Abondance), les églises Saint Germain l’Auxerrois (Saint Vincent), l’église de la Chartreuse de Gaillon (Saint Bruno en prière), l’Hôtel de la Vrillière (L’Amour ou la Vertu).

Il exécute les monuments funéraires de l’abbé Robert Secousse (Eglise Saint Eustache), de Vassal (Eglise Notre Dame des Victoires) et de la famille Rigoley de Puligny (Eglise Saint-Michel, à Dijon).

En 1775, sur demande du roi, M. de l’Angilliers commande à Gois la statue du Chancelier de l’Hôpital (Château de Versailles). Il est aussi l’auteur de la statue de Mathieu Molé (Musée du Louvre)

Il réalise plusieurs bustes : Louis XV (Château de Versailles) ; Nicolas de Lapinte (Institut) ; M. de Trudaine ; le cardinal de Fleury ; le comte d’Artois ; le docteur Bellot ; Charles Alexandre de Calonne ; M. Rey ; le général Gobert.

Il est nommé académicien en 1770, avec le buste de Louis XV.

Il devient adjoint à professeur en 1776 et professeur en 1781.

Il est le père du sculpteur Edme Etienne François Gois.

 

Œuvres

Tobie faisant ensevelir les morts. Bas-relief. 1757.

Aristée désespérée de la perte de ses abeilles. Terre cuite. Salon de 1767.

La Douleur. Buste en marbre.  (Œuvre exécutée en 1764, quand Gois était à l’Académie de France, à Rome). Musée du Louvre. Buste. Salon de 1767.

La Justice et la Prudence. (Initialement pour l’Hôtel du comte de Saint Florentin). Salon de 1769.

Quatre saisons. Bas-reliefs. Salon 1767.

Louis XV. Buste en marbre. Château de Versailles. Compiègne (Oise), Château (Moulage en plâtre). 1770.

La Fidélité et l’Abondance des richesses servant de support aux armes du roi. (Initialement pour l’Hôtel des Monnaies). Salon de 1771.

Le docteur Bellot. Buste. Salon de 1771.

L’abbé Robert Secousse, curé de Saint Eustache. Médaillon. (Initialement pour l’église Saint Eustache, à Paris).

L’Amour ou la Vertu ou Un jeune homme distribuant des couronnes. (Initialement destiné à l’Hôtel de la Vrillière, à Paris). Salon de 1773.

Saint Bruno en prière. (Initialement pour l’église de la Chartreuse de Gaillon, dans l’Eure). 1776.

La Vierge. (Initialement pour l’église de la Chartreuse de Gaillon, dans l’Eure). 1776.

Le chancelier de l’Hôpital. Statue en pierre. Château de Versailles. Sèvres (Hauts de Seine), Cité de la Céramique (Terre cuite). Salon de 1777.

M. de Trudaine. Buste. 1779.

Cardinal de Fleury. Buste. 1779.

Télémaque racontant ses aventures à Calypso. Bas-relief en terre cuite. Salon de 1779.

La Charité de Saint Nicolas. Bas-relief en marbre. Salon de 1779.

Portrait du comte d’Artois. Bordeaux (Gironde), Hôtel de la Bourse. Salon de 1779.

Saint Christophe. Cathédrale de Notre Dame. ? ???

Monument funéraire de Vassal, secrétaire du roi. Paris, Eglise Notre Dame des Victoires.

Saint Vincent. (Initialement dans l’église Saint Germain l’Auxerrois, à Paris). 1783.

Renommées tenant des couronnes de laurier - L’Abondance et l’Histoire. Hôtel des Monnaies.

Charles Alexandre de Calonne. Buste. Salon de 1785.

La Justice ou La Puissance royale tenant le livre des Lois. Musée du Louvre (Modèle réduit en terre cuite). Salon de 1785.

Projet d’une statue de Louis XVI. Pour la ville de Brest. (Projet non réalisé).

Mathieu Molé. Statue en marbre. Musée du Louvre. Sèvres (Hauts de Seine), Cité de la Céramique (Terre cuite). Salon de 1789.

Le Cheval écorché. Salon de 1789.

M. Rey, maître de musique du roi. Buste. Salon de 1789.

Modèle pour un monument à la mémoire de Voltaire. Musée Carnavalet. Salon de 1793.

L’Hiver. Salon de 1793.

Monument à Nicolas de Lapinte (1715-1795), abbé de Livry. Palais de l’Institut.

La Translation du corps de Brutus.

Portrait du citoyen Gois, père de l’artiste. Buste en terre cuite. Musée des Beaux-arts de Dijon.

Une jeune fille jouant de la flûte. Salon de 1800.

Le chancelier Michel de l’Hôpital. Buste. Château de Versailles.

Le général Gobert. Buste.

Femme pleurant appuyée sur une urne. Statuette en terre cuite. Bayonne (Pyrénées Atlantiques), Musée Bonnat.

La Religion. Statue en plâtre. (Œuvre  attribuée à Etienne Adrien Gois ; Initialement pour l’Eglise Saint Gervais - Saint Protais, à Paris).

Jean Baptiste Elie de Beaumont. Buste. Mézidon-Canon (Calvados), Château de Canon.

Cénotaphe de la famille Rigoley de Puligny. Dijon (Côte d’Or), Eglise Saint-Michel.

Jean Jacques Rousseau. Buste en terre cuite. Musée des Beaux-arts de Saint Quentin.

 

Galerie des oeuvres


Mathieu Molé. Etienne Pierre Adrien Gois


Molé. Edme Gois.


Père de l'artiste. Etienne Pierre Adrien Gois
L'Hôpital. Etienne Pierre Gabriel Gois
Mathieu Molé.
Musée du Louvre.
La Douleur.
Musée du Louvre.
Le Père de l'artiste.
Musée de Dijon.
L'Hôpital.
Musée de Sèvres.

Mathieu Molé. Etienne Pierre Adrien Gois

Louis XV. Etienne Pierre Adrien Gois.
Jean Jacques Rousseau. Etienne Pierre Adrien.
Mathieu Molé.
Musée de Sèvres.
Louis XV. (D'après)
Château de Compiègne.
Jean Jacques Rousseau.
Musée de Saint-Quentin.